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"Du poids lourds" assemble Lamine Nahdi et Moncef Dhouib

 « Il s’agit d’un poids lourds », c’est ainsi que le comédien Lamine Nahdi a introduit sa nouvelle pièce de théâtre, lors de l’émission « Chellet Amine » dans sa version d’aujourd’hui, jeudi, 18 jeudi. La pièce n’a toujours pas de nom, toutefois, l’on sait déjà qu’il s’agit d’une œuvre conjointe entre Lamine Nahdi et le scénariste et réalisateur Moncef Dhouib.

 

Elle est présentée telle une mixture de moult sujets sociopolitiques. Nahdi a ajouté qu’il interprètera 100 personnages. Celles-ci sont, toutes, différentes de ce qu’il a présenté jusqu’à présent dans ses anciennes pièces, selon ses dires.


Lamine Nahdi a ajouté que l’ancien différend qu’il avait avec Moncef Dhouib a tout de même été un différend inscrit sous l'enseigne de la civilité. Il s’est dénoué, ajoute-t-il, sans problèmes. Nahdi a précisé qu’ils se sont mis d’accord à collaborer ensemble pour "le grand bonheur des Tunisiens". Et d’ajouter que ce travail sera prêt vers le début du mois de mai prochain.

 

Lamine Nahdi et les ex-présidents de la Tunisie


Nahdi a remémoré les réussites qu’ont enregistré ses anciennes pièces théâtrales. Il s’est rappelé également des instructions qu’a données le défunt leader Habib Bourguiba pour le mettre en prison. Et ce, précise-t-il, après ce que lui ont "rapporté ses serviteurs sans que Bourguiba n’ait vu mes travaux par lui-même".


Lamine Nahdi a également évoqué que l’ancien président Ben Ali a ordonné l’arrêt de la pièce « Fak Essardouk nraychou » durant une année. Il a ajouté que 13 accusations lui ont été imputé, notamment l’incitation à la révolution. « Par la suite, il m’a demandé de jouer la pièce au Palais de Carthage. A l’issue de l’interprétation, il m’a demandé d’ôter les actes qui dénoncent la corruption et c’est là où j’étais autorisé à continuer de sonner le spectacle.

 

 

 

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